L’épidémie en Chine en Syrie et à Anvers (2020)

Après des semaines de confinement destiné à protéger la capitale chinoise d’une vague meurtrière de Covid 19, Pékin commence à entrevoir le bout du tunnel / À Idleb, en Syrie,
les habitants assiégés font désormais face à un nouvel ennemi invisible :
le coronavirus / En pleine épidémie, le port d’Anvers continue d’assurer
l’approvisionnement de toute l’Europe.

CHINE : LE MONDE D’APRÈS

Après des semaines de confinement destiné à protéger la capitale chinoise d’une vague meurtrière de Covid 19, les premiers signes d’un timide retour à la vie normale apparaissent
à Pékin. Symbole de ce renouveau, les touristes chinois peuvent à nouveau se promener
sur la grande muraille. Mais, si l’étau sanitaire se desserre, le dispositif de surveillance
et de contrôle de la population, est lui, toujours bien en place. Chaque faits et gestes
des citoyens est désormais scruté par les autorités et dans ce domaine,
comme dans bien d’autres, le monde d’après ne ressemblera plus jamais à celui d’avant.

SYRIE : IDLEB, LA COURSE CONTRE L’ÉPIDÉMIE

Dans le nord-ouest de la Syrie, une trêve négociée entre Moscou et Ankara, entrée en vigueur le 6 mars, a mis provisoirement fin aux bombardements intensifs sur la région. Mais
les habitants, toujours assiégés, font désormais face à une nouvelle menace, un ennemi invisible : le coronavirus. Dans la province d’Idleb, près de quatre millions de civils survivent dans des camps de fortune déjà surpeuplés. Comment se prémunir de l’épidémie, quand
tous les gestes barrières sont inaccessibles, en raison de la promiscuité ou de l’insalubrité
de son lieu de vie ?

BELGIQUE : ANVERS, PORT OUVERT

En pleine épidémie de coronavirus, le port d’Anvers, deuxième port européen après Rotterdam, constitue un pivot essentiel de l’approvisionnement de la Belgique
et d’une grande partie de l’Europe. Un décret ministériel de mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus autorise la circulation fluviale de près de deux cent millions
de tonnes de marchandises. Des biens de première nécessité, comme les produits alimentaires, les carburants et les matières premières nécessaires à l’approvisionnement
des secteurs vitaux, continueront à transiter par le port dans les semaines à venir.